Briefwechsel der Wilhelmine von Bayreuth

Mon tres cher Frere

[… ]Pour ce qui est de la Pein- | ture, je n’aurois jamais osé vous l’offrir si je n’avois été sure de son Anthiquité[.] Elle a étée nonsseulement examinée par les 3 plus fameux Peintres et Anthicaires de Rome, mais conffrontée avec celles qui y sont. La Peinture est un espece de Fresque qui n’est point tout a fait egal avec cellui d’apresant. Pour enlever le Tartre dont comunement ces morceaux sont couverts et refaire paroitre Les Coulleurs Terniers par L’humidité, come aussi pour les Consserver, on y mett un empatement d’huile[.] Celles d’Herculane sont toutes accomodées de même[,] ainssi que celles des Jesuites a Rome que j’ai vues. Celle ci est d’autant | plus Curieuse que vous y trouverez[,] mon cher Frere[,]. /si je ne me trompe sur les Boucliers et sur L’autel/ des Caracteres Samnites. Jl n[’]y a qu’a Herculane ou on a trouvé de Grands Tableau. Je me recomende encore a votre precieux Souvenir, et suis avec tout le respect et la Tendresse Jmaginable[,]

Mon tres cher Frere[,]
Votre tres humble et tres obeïssante Soeur et Servante
Wilhelmine

Kaiserh[ammer]: Le 25 d’Oct[obre] 1755